Abstract
Au cours des dernières décennies les peuples autochtones se sont de plus en plus tournés vers les instances judiciaires et les tribunaux afin de faire reconnaitre leurs droits. La place du droit est devenue omniprésente au sein du plaidoyer de nombreuses communautés autochtones à travers le monde. Cela s’est notamment traduit par un développement exponentiel du droit international des peuples autochtones, avec par exemple l’adoption de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones en 2007, mais aussi un accroissement considérable de la jurisprudence et de la doctrine internationale concernant les droits des peuples autochtones. Cela s’est aussi traduit par des recours de plus en plus fréquents devant les tribunaux aussi bien au niveau national qu’international. Bien que généralement soufrant d’une marginalisation politique, économique et juridique extrême, les « Pygmées » participent aussi à cet engouement juridique. Depuis quelques années, les peuples « pygmées » se sont tournés de manière accrue vers les juridictions nationales, régionales et internationales afin de faire reconnaitre leurs droits fondamentaux. En examinant plus particulièrement trois cas juridiques en Ouganda, au Burundi et en République Démocratique du Congo (RDC), ce chapitre souhaite examiner le potentiel, mais aussi les limitations d’un tel engouement juridique.
Original language | French |
---|---|
Title of host publication | QUEL AVENIR POUR LES PYGMÉES À L'ORÉE DU XXIÈ SIÈCLE ? |
Subtitle of host publication | Qui sont-ils, que subissent-ils, comment font-ils face ? |
Publisher | L'Harmattan |
Publication status | Published - 15 Jan 2019 |